LA FRATERNITÉ REFLÈTE L’ESPRIT DE CORPS A L’UNISSON
Le mot ‘Fraternité’ résonne la fusion de deux idées: toi et moi ou eux et nous. Il est le mime gracieux de toute adoption de l’autre en soi, la clé de tous les verrous. Tambour battant, il pénètre, avec zèle, l’âme avide de partage. Il rassemble les frères pour éveiller une dilection coéternelle qui réconforte et protège les instants déserts. Il est limpide, point de miroir d’alouette. Lien de sang ou collectif, il renvoie l’image de notre berceau commun, de la silhouette distinguée au loin, l’unique et dernier rivage. Entraidons-nous, tous solidaires et présents pour affronter ensemble les obstacles auxquels nul n’échappe, le fruit cicatrisant de la providence. Elargissons le cénacle! Mes frères, ma soeur, vous êtes les prunelles de mes yeux. Toutes vos blessures sont miennes, vous êtes mes piliers, ma fondation, l’offrande de l’autel, le moyeu sur lequel les sens et l’esprit sont taillés. Que ces liens filiaux privilégiés affluent sur nos proches pour que chaque identité, maillon se soude comme l’anastomose continue dont l’empathie serait la ramification. Le feu d’artifice de l’amitié éclate. Chaque étoile a sa couleur, sa place, sa taille. L’unicité protégée dans la casemate, le cocon de la constellation sans faille.
