LE GALBE ATARAXIQUE
La beauté est courbée, l’éclat, ogival. Le busc de la vie forme un cercle infini qui la maintient dans cet univers de spirales. Les boucles mènent les lois de l’idiosyncrasie. Rond est le sein maternel qui pointe le jour à l’atome de parenté, la sphère modeste, à l’abri du fiel sous l’arc-en-ciel du tourd, le poisson aux couleurs vives, l’arbre céleste. Le bulbe de l’oranger dessine les virages que le chemin entame à chaque nouvelle étape. Joignons les extrémités de l’orbe, du ramage, pour retrouver la bonhomie de l’agape. Le plaisir est le principe de l’existence, le début et la fin auxquels aboutissent les gouttelettes du temps, la volute de substance. L’équilibre physiologique est l’édifice . La détente serpentine, l’éclosion de la joie nouées à l’harmonie avec la nature, éléments essentiels pour se suffire à soi. Le Dieu de la finalité est la courbure.
